Les ministres de la transition écologique et solidaire et de l’agriculture et de l’alimentation ont validé le 19 février 2018 le nouveau plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage.

Ce plan a pour objectif d’élaborer une nouvelle méthode de gestion de la population de loups en France, fondée sur une meilleure connaissance de l’espèce et de ses modes de vie, pour mieux la protéger mais aussi pour permettre la protection des troupeaux et des éleveurs. Il se traduit par les évolutions méthodologiques suivantes :

• une meilleure intégration des connaissances scientifiques afin de mieux appréhender la population de loups en France et gérer les effets de sa présence ;

• la mise en place d’un dispositif pluriannuel de gestion de l’espèce qui permet d’avoir une vision à long terme. Le plan loup se donne comme objectif d’atteindre 500 loups d’ici 2023, taille minimale de population nécessaire à un maintien durable ;

• la responsabilisation du préfet coordonnateur et des préfets de département permettant une réponse territoriale adaptée aux situations vécues par les éleveurs ;

• la révision de la gouvernance du plan loup avec l’intégration d’élus des territoires concernés.

Afin de présenter la déclinaison départementale de ce plan, le préfet de Vaucluse réunit le mardi 24 avril tous les acteurs impliqués : éleveurs, associations de protection de
la nature, élus locaux.

Malgré un nombre d’attaques recensées très faible dans notre département (15 attaques en 2017 contre 2100 en PACA et 3300 en France), le préfet de Vaucluse souhaite limiter l’impact de la présence du loup et rassurer les éleveurs.

Le préfet souhaite en effet mieux définir les conditions d’aide à la protection des troupeaux, ainsi que les possibilités de défendre les troupeaux en cas d’attaque avec des tirs d’effarouchement ou des tirs létaux.